Dans le Courrier Picard du 27 mars : retour sur le débat en conseil municipal le 25 mars sur le souhait de la ville d’acquérir auprès de particuliers compiégnois de 3 têtes sculptées d’une valeur 2 millions.
Je me suis abstenu devant une telle dépense. Pourquoi ? Est-ce bien raisonnable face aux besoins de financement urgents dans pour les besoins des Compiégnois : écoles, infrastructure sportive, voirie. La ville ne peut pas tout acheter, une église anglicane en décembre 2021 pour 635 000€, 3 têtes sculptées pour 2 millions…
La priorité, dans un contexte financier contraint, c’est le quotidien des Compiégnois.
Réaction dans le Courrier Picard du 19 mars sur la poursuite des travaux rue Carnot. Des modifications qui ne satisfont personne : ni les riverains, ni les automobilistes, ni les vélos. Une rue qui devait être la vitrine d’un plan vélo « ambitieux » et qui est un échec par manque de courage et de vision.
L’action devant le Tribunal administratif était justifiée!
Dans le Courrier Picard du 1er mars 2022, retour sur l’annulation par le TA d’Amiens des arrêtés municipaux fixant les délagations de 13 élus de Compiègne car illégaux et le versement des indemnités correspondantes de juin 2020 à Octobre 2020 car illégallement perçues.
Le Courrier Picard du 28 février revient sur ma proposition de nomination d’une rue Jacques Chirac ou Simone Veil à Compiègne. L’annonce de nomination de l’hopital de Compiègne Jacques Chirac en 2019 ayant été semble t il abandonnée.
Retour dans Oise hebdo du 16 février sur l’audience du tribunal administratif d’Amiens qui s’est tenue le 2 février sur le recours déposé contre les arrêtés de délagations de 13 élus de Compiègne attribués par le maire Philippe Marini, arrêtés illégaux qui ne justifiaient pas le versement d’indemnités.
Dans le Courrier Picard du 2 février l’annonce de l’audience au tribunal administratif sur le recours contre les arrêtés de délégations pris par Philippe Marini, maire de Compiègne pour 13 de ses conseillers municipaux. Des arrêtés potentiellement illégaux qui ne justifient pas le versement d’une indemnité. Délibéré d’ici 3 semaines…
Retrrouvez dans le Oise Hebdo du 5 janvier 2022 la condamnation de la ville de Compiègne par le tribunal administratif d’Amiens, pour non respect des droits d’expression d’un conseiller municipal d’opposition. La Démocratie est un éternel apprentissage à Compiègne…
Pourquoi j’ai voté contre l’achat par la Ville de l’église anglicane pour 600 000€.
Aucun projet présenté
Aucune estimation des coûts à venir pour la ville : entretien, fonctionnement, chauffage, aménagement
Un achat à l’aveugle pour la ville et le contribuable
600 000 € trouvés en fin d’année et financés pour moitié par l’emprunt.
Alors qu’il n’y a pas de budget :
Pour rénover les toilettes de l’école St Lazare qui n’ont pas d’eau chaude
Pour doter la rue de Clamart d’un revêtement de qualité
Pour rénover nos piscines
Que beaucoup de nos gymnases ont besoin d’investissement : Robida, Ferdinand Bac
Que la ville possède un patrimoine historique et religieux important qu’elle se doit d’entretenir et qui pèse sur les finances (St Jacques, Saint Louis, ND de Bonsecours…)
Cette église vient d’être classée aux monuments historiques elle est donc par essence protégée. La ville dispose d’outils pour empêcher toute dénaturation.
Je crains que l’achat de ce bien ne pèse sur les finances actuelles et futures de la ville de Compiègne.
Rapport d’activités 2020 de la SPL Pôle équestre compiégnois.
On ne peut juger une début d’activité sur une période de 5 mois qui inclus un confinement.
Mais il y a un besoin de transparence financière et de gestion.
On constate la bonne volonté de l’équipe du Pôle équestre pour poursuivre et développer l’activité Centre équestre.
Mais, il est indispensable qu’une structure qui a bénéficié de près de 3 millions d’euros d’investissements d’argent public : 2 Millions de rénovation de Centre équestre et Stade équestre, 500 000€ de capital détaille plus sa gestion et sa situation financière.
Les documents fournis sont très légers et aucun compte pour 2020 n’a pu nous être communiqué.
Il aurait été intéressant de pouvoir comparer avec le budget prévisionnel présenté en 2020 :
Recettes : 186 000€ annoncées, 126 000€ réalisées soit – 60 000€ en 2020
Masse salariale : 171 000€ annoncés, 126 000 € réalisés une dépense moins important mais aucun détail.
La SPL est bénéficiaire de 15 000€ sur ses 5 mois de gestion en 2020 avec une subvention de 154 000€ sur 5 mois.
Il serait pertinent de connaitre les gains réalisés grâce aux concours organisés…
Bref, un déficit d’information qui ne permet pas d’avoir une idée précise de la situation.
J’espère que ces informations nous serons communiquées pour l’année 2021 lorsqu’il s’agira d’étudier le rapport d’activités.
La ville de Compiègne, compte tenu de l’argent public utilisé, le doit a minima aux contribuables compiégnois.